Le
premier jour qu' il vit la fille
Il
lui offrit un oeillet blanc
C'
etait pas une fille de famille
Mais
elle avait des sentiments
Et
elle en eut le coeur content.
Le
second jour qu' elle vit le marin
Elle
lui offrit un oeillet rose
Sans
pour ça lui demander rien
Elle
sut apprécier la chose
Souriant
des yeux, les lèvres closes.
On
ne peut jamais savoir
Ce
que sera demain
Car
c' est le jeu du hasard
L'
amour est son cousin
Ce
coeur était muet
Depuis
bien des années
Il
a suffit d' un oeillet
Pour
qu' il se mette à chanter.
Ce
n' est que le soir du troisième jour
Bien
loin de la ville, bien loin des bouges
Qu'
avec la fille il fit l' amour
Et
lui donna un oeillet rouge
Et
lui donna un oeillet rouge.
Puis
il lui dit quelques paroles
Si
je restais, je pourrais t' aimer
Elle
se sentit dev'nir toute drôle
Si
drôle qu' elle s' est mise à pleurer
Si
drôle qu' elle s' est mise à pleurer.
On
ne peut jamais savoir
Ce
que sera demain
Car
c' est le jeu du hasard
L'
amour est son cousin
Ce
coeur était muet depuis bien des années
Il
a suffit d' un oeillet
Pour
qu' il se mette à pleurer.
Sans
amour le plaisir est mort
Il
y a des filles dans tous les bouges
Y'
a des marins dans tous les ports
Mais
il n' y a qu' un oeillet rouge
Mais
il n' y a qu' un oeillet rouge
On
ne peut jamais savoir
Ce
que sera demain. |