1968
"LE
SOLEIL NOIR"
(33
tours)
1969
- Live
"UNE
SOIREE AVEC BARBARA"
(double-33
tours)
1972
"LE
DISQUE D' OR"
(33
tours)
1978
- Live
"A
L' OLYMPIA"
(double-33
tours)
1981
- Live
"PANTIN
81"
(double-33
tours)
1986
COFFRET
3 DISQUES -1
1987
- Live
"CHATELET
87"
(double-33
tours)
1988
- Live
"AU
CHATELET"
(video)
1991
BARBARA
MASTER SERIE -1
1990
- Live
"GAUGUIN
- MOGADOR"
(double-33
tours)
1992
"MA
PLUS BELLE HISTOIRE D' AMOUR C'EST VOUS" -6
1992
"MA
PLUS BELLE HISTOIRE D' AMOUR C'EST VOUS" -10
1992
"MA
PLUS BELLE HISTOIRE D' AMOUR C'EST VOUS" -12
1993
-
Live
CHATELET
'93
double
CD
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Pour
ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie,
Plus
jamais du ciel lourd, jamais des matins gris,
Je
suis sortie des brumes et je me suis enfuie,
Sous
des ciels plus légers, pays de paradis,
Oh,
que j' aurais voulu vous ramener, ce soir,
Des
mers en furie, des musiques barbares,
Des
chants jeureux, des rires, qui résonnent bizarres,
Et
vous feraient le bruit d' un heureux tintamarre,
Des
coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui
roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des
soleils éclatants, des soleils éclatés,
Dont
le feu brûlerait d' éternels étés,
Mais
j' ai tout essayé, j' ai fait semblant de croire,
Et
je reviens de loin,
Et
le soleil est noir,
Mais
j' ai tout essayé, et vous pouvez me croire,
Je
reviens fatiguée,
Et
c' est le désespoir,
Légère,
si légère, j' allais court vétue,
Je
faisais mon affaire du premier venu,
Et
c' était le repos, l' heure de nonchalance,
A
bouche que veux-tu, et j' entrais dans la danse,
J'
ai appris le banjo sur des airs de guitare,
J'
ai frissonné du dos, j' ai oublié Mozart,
Enfin,
j' allais pouvoir enfin vous revenir,
Avec
l' oeil alangui, vague de souvenirs,
Et
j' étais l' ouragan et la rage de vivre,
Et
j' étais le torrent et la force de vivre,
J'
ai aimé, j' ai brûlé, rattrapé mon retard,
Que
la vie était belle et folle mon histoire,
Mais
la terre s' est ouverte, là-bas, quelque part,
Mais
la terre s' est ouverte,
Et
le soleil est noir,
Des
hommes sont murés,
Tout
là-bas, quelque part,
Des
hommes sont murés,
Et
c' est le désespoir,
J'
ai conjuré le sort, j' ai recherché l' oubli,
J'
ai refusé la mort, j' ai rejeté l' ennui,
Et
j' ai serré les poings pour m' ordonner de croire,
Que
la vie était belle, fascinant le hasard,
Qui
me menait ici, ailleurs ou autre part,
Où
la fleur était rouge, où le sable était blond,
Où
le bruit de la mer était une chanson,
Oui,
le bruit de la mer était une chanson,
Mais
un enfant est mort, là-bas, quelque part,
Mais
un enfant est mort,
Et
le soleil est noir,
J'
entends le glas qui sonne, tout là-bas, quelque part,
J'
entends le glas sonner,
Et
c' est le désespoir,
Je
ne ramène rien, je suis écartelée,
Je
vous reviens, ce soir, le coeur égratigné,
Car,
de les regarder, de les entendre vivre,
Avec
eux, j' ai eu mal, avec eux j' étais ivre,
Je
ne ramène rien, je reviens solitaire,
Du
bout de ce voyage au-delà des frontières,
Est-il
un coin de terre où rien ne se déchire,
Et
que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire,
S'
il faut aller plus loin pour effacer vos larmes,
Et
si je pouvais, seule, faire taire les armes,
Je
jure que, demain, je reprends l' aventure,
Pour
que cessent, à jamais, toutes ces déchirures,
Je
veux bien essayer, et je veux bien y croire,
Mais
je suis fatiguée,
Et
le soleil est noir,
Pardon
de vous le dire,
Mais
je reviens, ce soir,
Le
coeur égratigné,
Et
c' est le désespoir,
Le
coeur égratigné,
Et
c' est le désespoir,
Le
désespoir... |