BARBARA

 

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L' amoureuse   
Barbara  
  

  
  
 

  
  

  
  
 

  
 
 
 
1968   
"LE SOLEIL NOIR"   
(33 tours)   

1969 - Live   
"UNE SOIREE AVEC BARBARA"   
(double-33 tours)   

1986  
COFFRET 3 DISQUES -2  

1992   
"MA PLUS BELLE HISTOIRE D' AMOUR C'EST VOUS" -6   
 

Celle qui tendait les bras,  
Celle qui aimait si fort,  
Mais qui ne le savait pas,  
Qu' aimer encore et encore,  
Ca vous brûle, ça vous damne,  
Celle-là qui, les yeux clairs,  
Marchait les bras grands ouverts,  
Et qui voulait tout donner,  
Et tout prendre,  
Celle-là s' en est allée,  
Le coeur, d' amour, éclaté,  
Et d' attendre,  

Fut-elle innocence, fut-elle démence,  
Qui donc le saura jamais, qui donc le saura jamais?  

Elle jouait, toute enfant,  
Déjà, d' attraper le vent,  
Dedans ses bras frêles,  
Mais elle ne retenait rien,  
Le vent, ça va et ça vient,  
Et c' est infidèle,  
Elle découvrit la mer  
La garce lui fit son oeil vert  
En robe d' écume,  
Elle se jeta dedans  
Ses cheveux blonds s' emmêlant  
Aux reflets de lune  
Puis elle voulut aussi  
Voler un morceau de nuit  
Qu' elle pensait, éblouie  
Tenir tout contre elle  
Mais revint le coeur chagrin  
L' eau, ça vous glisse des mains  
Et c' est infidèle  

Fut-elle innocence, fut-elle démence,  
Qui donc le saura jamais, qui donc le saura jamais?  

On a crié "c' est assez,  
De vouloir t' écarteler,  
A donner, à prendre,  
A vouloir donner ton sang,  
A te brûler tant et tant,  
Tu deviendras cendre"  

Elle ne répondait rien,  
Elle espérait quand soudain,  
On se le rappelle,  
Comme l' hiver était venu,  
Un homme lui est apparu,  
Qui marchait vers elle,  
Elle lui ouvrit les bras,  
Et l' homme s' y rechauffa,  
La caressa tant et tant,  
Qu' elle en devint belle,  
Ce fut, la nuit et le jour,  
Le temps des chaudes amours,  
Et l' homme restait toujours,  
Il était fidèle,  

Fut-elle innocence, fut-elle démence,  
Qui donc le saura jamais, qui donc le saura jamais?  

Puis l' hiver a disparu,  
Les oiseaux sont revenus,  
Il a dit "écoute,  
J' entends les arbres craquer,  
La forêt s' est réveillée,  
Je reprends ma route",  
Alors, elle tendit le bras,  
Ce fut la dernière fois,  
Et son couteau se planta,  
Dedans l' infidèle,  
Puis calme, elle se coucha,  
C' est ainsi qu' on la trouva,  
Morte, dans le petit jour,  
D' avoir trop aimé d' amour,  

Fut-elle innocence, fut-elle démence,  
Qui donc le saura jamais, qui donc le saura jamais?  
Fut-elle innocence, fut-elle démence,  
Elle est morte désormais,  
Nul ne le saura jamais,  
Elle est morte au petit jour,  
D' avoir trop aimé d' amour...